Critiques littéraires de l’automne 2

Tata/ Okavango/ Le Vertige Me Too/ Jacaranda

Critiques personnelles de livres lus. Les propos appartiennent à l’auteur de ce blog.

• Tata de Valérie PERRIN : Histoire d’un fait divers sur un tueur en série qui a voulu confondre une personne avec une autre. La nièce de la victime enquête et découvre qu’il y a bien deux meurtres distincts commis par la même personne. Le nouveau Valérie PERRIN est bien écrit et tient en haleine le lecteur du début à la fin. Les personnages sont intéressants et j’ai beaucoup aimé la bande son  qui plane sur ce livre. J’ai également apprécié sur le fait que l’action se passe en Saône et Loire. A lire. Ouvrage disponible en médiathèques et en librairies.

• Okavango de Caryl FEREY : Une enquête policière sur fond  de braconnage en Afrique de l’Est (Namibie, Angola, Zimbabwe, Zambie et Botswana). Un polar très réussi, parfois un peu touffu, qui mêle intrigue policière pure et éléments historiques et géopolitiques sur les pays cités plus haut. Les personnages sont habités par une soif de justice, mystérieux voire corrompus pour certains. A lire. Ouvrage disponible en médiathèques et en librairies.

• Le vertige Me Too de Caroline FOUREST : Dans son nouvel essai, Caroline FOUREST décortique le phénomène Me Too dans les milieux du cinéma, des médias et de la politique et dénonce les abus que certaines situations prennent parfois juste pour faire grimper les Like et les Buzz sur Internet. Une analyse intéressante de ce phénomène de société puisque critique. Elle montre par exemple que certains journalistes d’investigation et certaines féministes font plus de mal que de bien et desservent complètement leurs causes. Après on aurait aimé un chapitre sur le sport car cette thématique est complètement occultée dans cet ouvrage. A lire. Ouvrage disponible en médiathèques et en librairies.

• Jacaranda de Gaël FAYE : A travers les voix de plusieurs personnages attachants, Gaël FAYE raconte le traumatisme qu’a subit le Rwanda avant, pendant et après le génocide. Il montre comment le peuple rwandais essaie, bon an mal an,  de digérer un passé qui ne passe pas. Les personnages passent de la tristesse à l’espérance, de la colère à la résilience. L’écriture est fluide et agréable à lire. On apprend beaucoup de choses sur le Rwanda. Un grand livre qui sera peut être amené à faire date. Gros coup de cœur pour ma part. A lire. Ouvrage disponible en médiathèques et en librairies. Prix (mérité) Renaudot 2024.